Tour du Valat
Tour du Valat
  • Accès navigation
  • Accès contenu
  • Accès pied de page
  • Adopte un flamant
  • Portail documentaire
  • Recherche
  • fr
  • en
  • La Tour du Valat
    • Histoire et valeurs
    • Luc Hoffmann
    • Le domaine
    • L’équipe
    • Trombinoscope
    • Gouvernance et financements
    • Partenaires et mécènes
    • Structures hébergées
    • Éco-responsabilité
    • L’index d’égalité professionnelle femmes-hommes à la Tour du Valat
    • Nos produits – Vins du Domaine du Petit Saint-Jean
    • Nous rendre visite
  • Les zones humides méditerranéennes
    • Les différents types
    • Biodiversité
    • Menaces, enjeux et protection
    • Zoom sur la Camargue
    • L’Observatoire des zones humides méditerranéennes
    • L’Alliance méditerranéenne pour les zones humides
  • Nos Actions
  • Médiathèque
    • Bibliothèque
    • Dernières publications
    • Archives ouvertes HAL
    • Rapports d’activité
    • Ouvrages, brochures et rapports
    • Documents institutionnels
    • La Tour du Valat en images
    • Vidéos
  • Actualités
  • Nous soutenir
    • Parrainer un flamant rose
    • Faire un don
    • Faire une donation ou un legs
  • Accès navigation
  • Accès contenu
  • Accès pied de page
  • Adopte un flamant
  • Portail documentaire
  • Recherche
  • fr
  • en
Tour du Valat
  • La Tour du Valat
    • Histoire et valeurs
    • Luc Hoffmann
    • Le domaine
    • L’équipe
    • Trombinoscope
    • Gouvernance et financements
    • Partenaires et mécènes
    • Structures hébergées
    • Éco-responsabilité
    • L’index d’égalité professionnelle femmes-hommes à la Tour du Valat
    • Nos produits – Vins du Domaine du Petit Saint-Jean
    • Nous rendre visite
  • Les zones humides méditerranéennes
    • Les différents types
    • Biodiversité
    • Menaces, enjeux et protection
    • Zoom sur la Camargue
    • L’Observatoire des zones humides méditerranéennes
    • L’Alliance méditerranéenne pour les zones humides
  • Nos Actions
  • Médiathèque
    • Bibliothèque
    • Dernières publications
    • Archives ouvertes HAL
    • Rapports d’activité
    • Ouvrages, brochures et rapports
    • Documents institutionnels
    • La Tour du Valat en images
    • Vidéos
  • Actualités
  • Nous soutenir
    • Parrainer un flamant rose
    • Faire un don
    • Faire une donation ou un legs
Institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes
  • Accueil
  • Actualités
  • Dossier de newsletter
  • Le Rapport Méditerranée Vivante
Retour aux actualités
  • A- Police plus petite
  • A+ Police plus grande
  • Impression
  • Partager
  • RSS
Dossier de newsletter Méditerranée • Publié le 30 août 2021

Le Rapport Méditerranée Vivante

Les populations du Lynx pardelle sont passées de 100 à plus de 400 individus en l’espace de 20 ans grâce à des actions de réintroductions à la fois de Lynx nés en captivité mais aussi de Lapins de garenne, sa proie principale, dont les effectifs avaient fortement chuté en raison de maladies. © Pierre Mallet

Grâce au travail minutieux réalisé par  une équipe de la Tour du Valat, le rapport « Méditerranée Vivante » présente la synthèse la plus complète jamais réalisée sur l’évolution de la biodiversité d’animaux vertébrés de Méditerranée depuis 1993. Les principaux résultats de ce rapport sont présentés ici.

 

Le bassin méditerranéen, un point chaud de biodiversité

Couvrant une superficie de plus de 2 millions de kilomètres carrés le bassin méditerranéen est une région vaste qui abrite une biodiversité exceptionnelle. Cette richesse spécifique et son taux d’endémisme élevé en fait le deuxième plus grand point chaud de biodiversité dans le monde. Cette biodiversité représente des ressources naturelles à la base de la prospérité des sociétés humaines en Méditerranée depuis des millénaires ; mais au cours des dernières décennies le rythme et l’ampleur de l’activité humaine a eu des impacts dévastateurs sur les écosystèmes de la région.

Collecter des données pour renseigner les tendances de biodiversité

Afin de déterminer l’état de la biodiversité en Méditerranée des recherches approfondies ont été menées sur les suivis de populations de vertébrés – oiseaux, poissons, mammifères, reptiles et amphibiens – dans la région. Au total plus de 80 000 suivis de populations animales menés depuis 1993 ont été rassemblés, concernant 775 espèces de vertébrés, soit 26% de toutes les espèces de ces groupes taxonomiques du bassin méditerranéen. Cette base de donnée est, à ce jour, sans doute la source la mieux documentée sur les tendances des populations d’animaux vertébrés disponible pour la Méditerranée.

À partir de ce volume important de données, l’Indice Planète Vivante (IPV)  a pu être calculé pour la région méditerranéenne. L’IPV est un indicateur qui permet de détecter les changements dans l’abondance des populations animales au cours du temps.  Cet indice d’abondance nous informe ainsi sur l’évolution de la biodiversité méditerranéenne depuis l’année 1993 – année qui suit le Sommet de la Terre à Rio où un grand nombre d’Etats ont convenu de s’engager en faveur de la conservation de la biodiversité.

Les résultats – La biodiversité en déclin

Malheureusement, près de 30 ans plus tard, les résultats sont alarmants. L’IPV indique une baisse de 20 % de l’abondance des espèces de vertébrés en Méditerranée entre 1993 et 2016. Ce résultat est une moyenne : certaines populations animales augmentent sur cette période, d’autres déclinent mais, in fine, les déclins surpassent largement les augmentations.

L’IPV a aussi été calculé pour les trois grands biomes afin d’avoir une vision plus approfondie de l’état de la biodiversité dans les différents écosystèmes de la région.

Écosystèmes d’eau douce

Les écosystèmes d’eau douce indiquent une baisse des populations de 28%. À l’exception des oiseaux d’eau tous les groupes taxonomiques présentent une forte baisse de leurs effectifs.

 

 

Écosystèmes marins

L’écosystème qui indique le déclin le plus dramatique, 52% des populations marines étant en déclin, notamment les populations de poissons dans les zones côtières et pélagiques.

 

 

 

Écosystèmes terrestres

Les écosystèmes terrestres sont les seuls écosystèmes à indiquer une tendance positive avec une augmentation de 46% des populations de vertébrés. Cependant moins de données ont été collectées pour les milieux terrestres, en particulier dans le sud et l’est du bassin méditerranéen. Il est donc nécessaire de faire des recherches plus approfondies sur tous les taxons terrestres sur l’ensemble du territoire méditerranéen si nous voulons avoir une vision claire de l’état de la biodiversité dans ces milieux.

Tendance préoccupante pour les espèces endémiques du bassin méditerranéen

Plus d’un tiers des espèces sont endémiques, c’est-à-dire qu’elles sont présentes dans le bassin méditerranéen et nulle part ailleurs dans le monde. L’IPV indique qu’en moyenne les populations d’espèces endémiques sont en forte diminution (-37%) et que les populations d’amphibiens endémiques sont particulièrement touchées.

Les pressions directes qui pèsent sur les espèces

Les principales menaces pesant sur les espèces méditerranéennes ont été évaluées grâce à un autre indicateur de l’état de la biodiversité – la liste Rouge de L’UICN. Les activités humaines qui contribuent à la dégradation de l’état de la biodiversité sont classifiées en tant que pressions directes. Les pressions directes qui ont le plus d’impact en Méditerranée ont été regroupées selon le schéma de classification des menaces de l’UICN (version 3.2 ; UICN, 2020) :

L’agriculture intensive

Entraine une augmentation de la pollution et la disparition des paysages culturels de la région, comme les oliveraies ou dehesas[1] traditionnelles, riches en biodiversité.

Impacte 28 % des espèces terrestres.

L’urbanisation

Détruit, fragmente ou réduit la qualité des habitats pour les espèces et augmente la pollution de l’air et de l’eau.

Impacte environ 20 % de toutes les espèces dans tous les biomes.

La surexploitation d’espèces

Réduit les populations naturelles des espèces chassées, pêchées ou cueillies. Cela inclut les espèces qui sont tuées accidentellement comme les prises accessoires dans les filets de pêche.

C’est la plus grande menace pour les écosystèmes marins, menaçant 45% des espèces marines.

Les barrages et les prélèvements excessifs des ressources en eau


Ces menaces modifient les écosystèmes aquatiques et ripariens, bloquent le déplacement des espèces et réduisent la disponibilité en eau pour les zones humides.

Impactent essentiellement les espèces des écosystèmes d’eau douce (33 % des espèces).

Les espèces envahissantes


Introduites intentionnellement ou accidentellement par l’homme, ces espèces perturbent les écosystèmes naturels parmi lesquelles elles s’établissent. Elles entrent en concurrence avec les espèces indigènes pour les ressources, véhiculent de nouveaux parasites et pathogènes etc.

Impactent entre 5% et 11% des espèces en fonction du biome.

Le changement climatique

Augmentation des températures, sécheresses, événements météorologiques extrêmes, montée du niveau de mer…

20% des toutes les espèces dans tous les biomes sont menacées par les changements climatiques en cours.  Mais l’ampleur des impacts va s’accroître dans les prochaines décennies et davantage d’espèces seront menacées. Les espèces endémiques du bassin méditerranéen sont particulièrement concernées car elles ont des aires de répartition restreintes et donc moins d’amplitude pour s’adapter aux nouvelles conditions.

[1] Dehesas :  pâturages extensifs où les arbres n’ont pas été coupés. Le bétail entretient un sous-bois très clair mais profite de l’ombrage permettant en même temps aux humains d’exploiter les arbres ou les plantes sauvages.

Les causes profondes du déclin de la biodiversité

Alors que les pressions directes ont un impact évident sur la perte de biodiversité, les forces motrices à l’origine ces pressions, nommés pressions indirectes, ne sont pas toujours aussi visibles. Elles sont notamment liées à nos modèles institutionnels et socio-économiques, insuffisamment respectueux de notre environnement.

Dans le bassin méditerranéen, certaines de ces pressions sont d’ordre démographique, car avec 500 millions de résidents auxquels s’ajoutent 360 millions de touristes annuels, la région est densément peuplée. 70% de cette population est urbaine et se concentre près des côtes et des grands fleuves. Les pays méditerranéens ont également majoritairement investi dans des secteurs économiques à fort impact environnemental : tourisme de masse, agriculture intensive, transports maritimes etc… Il en résulte des émissions de gaz à effet de serre supérieures à la moyenne mondiale, une forte pollution marine et une surexploitation des ressources en eau. Malheureusement une situation économique très contrastée entre rives nord et sud et des crises politiques endémiques expliquent en partie le manque d’investissements et de législation en matière de protection de la nature.

Des solutions possibles ?

Le Pélican frisé (Pelecanus crispus) est un oiseau emblématique des zones humides de l’est du bassin méditerranéen. Grâce à des actions de conservation le Pélicans frisé n’est plus une espèce vulnérable. © T. Galewski

Malgré une tendance générale à la baisse de la biodiversité au cours des dernières décennies, il est encore possible d’infléchir la courbe de la perte de biodiversité en Méditerranée. La désignation d’aires protégées, la restauration des écosystèmes dégradés, le contrôle de prélèvements d’espèces animales ou végétales, la gestion intégrée des territoires ou des cours d’eau, les réintroductions pour renforcer les effectifs d’espèces menacées…  Ces mesures de conservation ont déjà fait leurs preuves – des cas comme le Pélican frisé, le Thon rouge, la Tortue caouanne, le Faucon pèlerin et le Bouquetin des Alpes montrent qu’il est possible de sauver des espèces de l’extinction et même de les faire prospérer à nouveau.  Le renforcement de ces mesures ainsi qu’une évolution de nos modèles socio-économiques sont des leviers à actionner rapidement pour sauvegarder la biodiversité du bassin méditerranéen. Il est donc de notre responsabilité, décideurs politiques, secteur privé, société civile, scientifiques et citoyens de mettre en œuvre des solutions pour préserver ce patrimoine exceptionnel.

Augmentation des tendances des populations de Tortue de caouanne, Pélican frisée et de Bouquetin des Alpes

 


Le rapport « Méditerranée vivante » est disponible en téléchargement.

Il a été réalisé grâce au soutien du Ministère de la Transition écologique (France), de la TotalEnergies Foundation et de la Fondation MAVA, en partenariat avec le Centre de Coopération pour la Méditerranée de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le Fonds Mondial pour la Nature (WWF), le Réseau des Aires Marines protégées de Méditerranée (MedPAN), l’Initiative pour les zones humides de Méditerranée (MedWet), le Centre d’écologie appliquée de l’Université de Lisbonne et la Société zoologique de Londres.

 

Contact  : Thomas Galewski, chargé de recherche, responsable du Thème Interfaces Science & Société, coordinateur du rapport « Méditerranée vivante »– [email protected]

Pour aller plus loin

Liens

  • Rapport Méditerranée vivante
  • CP du 7/06/2021
Agenda

26 juin - 4 janvier 2026

INVISIBLES : La vie cachée des microbes
Evénements • Europe, Suisse

10 mars - 30 septembre 2025

Wanted ! Avez-vous vu des chauves-souris ? – L’enquête en ligne
Evénements • Camargue, France

12 mai 2025 à 11:00h

Séminaire / Webinaire 12 mai – Dynamique spatio-temporelle de Lestes macrostigma en Camargue
Séminaires • Camargue, Méditerranée
Tous les événements

Newsletter

Restez informés de l’actualité de la Tour du Valat :
En savoir plus sur mes données
Voir les newsletters précédentes
Archives des Actualités
  • 2025
  • 2024
  • 2023
  • 2022
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
Archives de l'Agenda
  • 2024
  • 2023
  • 2022
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013

Projets
en lien

Tous les projets
Projet en cours
Projets transversaux

Dynamique des populations de Cistude d’Europe sur le domaine de la Tour du Valat

Algérie, Camargue, France, Slovénie, Turquie • 1997
Projet terminé

Conservation Evidence

Méditerranée • 2017-2020
Projet en cours
Interfaces Sciences-Société

Organisations de la société civile & gestion durable des zones humides en Méditerranée

Albanie, Algérie, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Méditerranée, Monténégro, Tunisie, Turquie • 2018 - 2021
Projet terminé
Gestion et restauration des écosystèmes naturels et agricoles

Impacts de la démoustication en Camargue

Camargue, France • 2006
Tour du Valat
Tour du Valat

Le Sambuc - 13200 Arles
France

Tél. : +33 (0)4 90 97 20 13

[email protected]


Contact
  • En bref
    • Agenda
    • Évènements passés
    • Recrutement
    • Cartographie interactive
    • Logo & plan d’accès
  • Informations légales
    • Mentions légales
    • Plan du site
    • Politique de cookies (UE)
  • Linkedin
  • Facebook
  • Instagram
  • Vimeo
  • RSS
Gérer le consentement aux cookies
Ce site internet utilise des cookies afin d'enrichir votre expérience de navigation et de mesurer l'audience.
Fonctionnel Toujours activé
The technical storage or access is strictly necessary for the legitimate purpose of enabling the use of a specific service explicitly requested by the subscriber or user, or for the sole purpose of carrying out the transmission of a communication over an electronic communications network.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
The technical storage or access that is used exclusively for statistical purposes. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
The technical storage or access is required to create user profiles to send advertising, or to track the user on a website or across several websites for similar marketing purposes.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}