Après quatre ans d’étude de la présence et des comportements des oiseaux et des chiroptères dans le golfe du Lion, le projet MIGRALION partage des résultats inédits sur l’usage de cet espace maritime par la faune volante migratrice.

Le projet MIGRALION
Lancé en 2020 à l’initiative de la commission spécialisée « éolien flottant » du conseil maritime de façade Méditerranée et piloté par l’Office français de la biodiversité (OFB), à la demande des ministères en charge de la biodiversité et de l’énergie, le programme MIGRALION regroupe plus d’une dizaine de partenaires (chercheurs, scientifiques, bureaux d’études, associations). Ensemble, ils travaillent sur l’acquisition des données et leur analyse globale. Ce projet de grande ampleur a permis d’équiper plus de 500 oiseaux de balises GPS et ainsi d’obtenir des données inédites sur un grand nombre d’espèces qui n’avaient jamais été équipées auparavant.
Selon le Directeur général de l’institut de recherche de la Tour du Valat, Jean Jalbert, dans une interview pour le media Dis-Leur :
« C’est un projet qui a apporté beaucoup d’enseignements scientifiques. »
« Nous avons participé au volet recherche sur les oiseaux terrestres que nous avons équipés de balises. On a entrouvert une porte scientifique. On a appris par exemple que ce ne sont pas les mêmes zones fréquentées en “montant” ou “descendant” vers nos côtes ; et oui ces futurs champs d’éoliennes sont sur le chemin de ces oiseaux migrateurs alors que la plupart de ces espèces sont déjà dans des tendances démographiques préoccupantes. »
Découvrir les résultats
Les résultats de MIGRALION seront mobilisés dans le cadre de la planification des zones de développement de l’éolien en mer à l’horizon 2050. Ils viendront également alimenter l’Observatoire national de l’éolien en mer, chargé de valoriser les connaissances existantes ainsi que de conduire de nouveaux programmes d’acquisition de données sur le milieu marin et les effets de l’éolien en mer.
Vous pouvez retrouver les rapports et posters scientifiques du projet sur le site Eoliennes en mer. Les différentes données sont progressivement mises à disposition sur l’infrastructure de données de l’OFB à partir du 10 octobre.
Un webinaire de restitution ouvert à tous se tiendra le 6 novembre, pour permettre au consortium scientifique de présenter ses travaux à une large audience.