Cette nouvelle étude est issue de la collaboration de la Tour du Valat avec le CNRS de Montpellier, qui dure depuis plusieurs années sur la dynamique des tiques d’oiseaux.
Le premier article issu de cette collaboration montre que ces petits organismes, de moins d’un centimètre, sont capables de se déplacer au sein d’une colonie de goélands et d’y recoloniser rapidement des nids dont ils ont été extirpés.
L’étude révèle également que ces tiques sont porteuses de différentes bactéries dont certaines semblent essentielles à leur survie, on parle alors d’endosymbiotes, et d’autres sont des agents pathogènes, comme Rickettsia helvetica qui peut causer des méningites chez l’Homme.
En 2017, plusieurs centaines de tiques ont été marquées dans la même colonie pour suivre avec plus de précision leurs déplacements. Les analyses sont en cours et les résultats seront connus dans quelques mois.
L’article est accessible ci-dessous.
Référence bibliographique complète :
Photo : marquage de tiques de goélands leucophées