Le 7 février 2025, une journée d’échange a réuni plus de 30 spécialistes des oiseaux migrateurs à la Tour du Valat. L’objectif ? Mieux connaître leurs travaux respectifs et renforcer les liens au sein de la recherche.

Favoriser le partage des connaissances au sein de la recherche
De nombreuses personnes travaillent sur la migration des oiseaux, souvent de manière indépendante, au sein de différents laboratoires, organismes et équipes de Montpellier et de Camargue (CEFE/CNRS, Tour du Valat, OFB). Malgré des données, des méthodes et des problématiques communes, il a été constaté que les échanges restaient souvent limités, que ce soit entre institutions ou même entre les équipes d’un même établissement.
Afin de palier à cela, une journée d’échanges a été organisée à la Tour du Valat le 7 février 2025. Avec plus de 30 participant·es et 9 présentations, cette journée a permis d’améliorer la connaissance des travaux de chacun·e et de renforcer les liens entre celles et ceux qui travaillent sur la thématique des oiseaux migrateurs.

Un éventail de techniques pour des besoins variés
Les présentations de la journée ont montré qu’au sein de ce groupe, l’étude des oiseaux migrateurs repose principalement sur la télémétrie, notamment l’utilisation de balises GPS. Cet outil permet d’améliorer les connaissances sur les aires d’hivernage ; les couloirs migratoires ; les stratégies migratoires de certaines espèces, comme le goéland leucophée et le flamant rose ; ou encore l’exposition des oiseaux à différentes menaces anthropiques.
En complément du GPS, d’autres méthodes ont été présentées dans le cadre des études présentées : baguage, analyses isotopiques et études radar. L’intégration de ces données améliore la compréhension des dynamiques migratoires, comme cela a été démontré dans le cadre du projet Migralion, ainsi que pour le suivi sanitaire. Des suivis démographiques par baguage ont également été présentés sur la glaréole et sur le goéland. Enfin, le projet Habitrack combine données démographiques et connectivité.
Et la suite ?
Les présentations sur les oiseaux migrateurs ont mis en lumière la diversité des espèces et des espaces concernés, ainsi que de la dimension internationale de ce sujet, soulevant des enjeux majeurs pour leur conservation. Les oiseaux migrateurs connectent différents pays, régions et individus – tels que ceux présents lors de cette journée d’échange, ce qui souligne l’importance d’une approche collaborative pour leur préservation. Dans cette optique, une prochaine édition est d’ores et déjà prévue en 2026.