Cet article, publié récemment dans la revue International Journal of Environmental Research and Public Health, traite du virus du West Nile en Camargue (sud de la France) ; il est disponible en libre accès en cliquant sur le lien ci-contre.
Pour évaluer l’impact des facteurs environnementaux associés au risque du virus du West Nile en Camargue chez le cheval, une enquête sérologique a été menée sur des chevaux non vaccinés (n = 1159 de 134 écuries) en 2007 et 2008. Quinze images Landsat ont été analysées permettant de quantifier les zones d’eau libre, sans végétation, et les zones inondées avec végétation émergente, autour des écuries échantillonnées. Les pourcentages moyens en eau libre et de zones inondées avec végétation émergente, ainsi que les variations de ces pourcentages entre 3 périodes (de novembre à février, de mars à juillet et d’août à octobre), ont été calculés dans un rayon de 2 km autour des écuries.
Les résultats de la régression logistique montrent que le risque de séropositivité du virus du West Nile chez les chevaux diminue avec la date de leur acquisition et de leur âge. Les résultats montrent également le rôle important des variables environnementales. Le statut sérologique du cheval a été associé à la variation des superficies en eau libre. Le virus semble plus actif dans les zones ou les superficies en eau diminuent fortement au cours de certaines périodes, de l’hiver au printemps et du printemps à l’été.