Dans le cadre du cycle de conférences annuelles sur le thème de la biologie de la conservation, initié par la Tour du Valat pour rendre hommage au travail de Heinz Hafner pour la conservation des oiseaux d’eau et des zones humides, nous avons le plaisir de vous inviter à la conférence annuelle 2021 qui se tiendra le jeudi 4 novembre à 18h, salle Jean-Paul Taris, à la Tour du Valat ainsi qu’en virtuel (le lien du webinaire sera envoyé après l’inscription).
Ana Rodrigues, directrice de recherche au CEFE-CNRS Montpellier, membre du conseil scientifique de la Tour du Valat, présentera en anglais :
« Measuring the difference that conservation makes »
Merci de bien vouloir répondre avant le 31 octobre 2021 en suivant ce lien.
Abstract: There has never been as much conservation effort as today, yet biodiversity declines continue, apparently unabated. Does this mean that conservation is not effective? Or simply that it is not sufficient? In reality, in order to measure the effectiveness of conservation actions, it does not suffice to observe the trajectory of biodiversity; we need to compare it with the trajectory biodiversity would have followed in the absence of those conservation actions. This so-called counterfactual approach, commonly used in economics, has only recently started being applied to measuring conservation effectiveness. This presentation will discuss two recent examples: one measuring the overall impact of conservation efforts at preventing global extinctions of birds and mammals; and another quantifying the impact of protected areas at conserving bird species across tropical forest biodiversity hotspots. Both show that conservation is making a significant difference, but that it remains far from sufficient.
Ana Rodrigues – Ecologiste, titulaire d’une licence et d’un master de l’Université de Lisbonne (Portugal), et d’un doctorat de l’Université de Sheffield (Royaume-Uni). Après des expériences postdoctorales à Conservation International (USA) et à l’Université de Cambridge (UK), elle a rejoint le CNRS en 2009. Aujourd’hui directrice de recherche, elle dirige notamment le département Dynamique et Conservation de la Biodiversité au CEFE (Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive) de Montpellier. Ses recherches portent sur les défis de la conservation de la biodiversité à grande échelle, notamment en ce qui concerne les approches de conservation par site.