Dans le cadre de la thèse de Jocelyn Champagnon sur les conséquences des lâchers de canards colverts pour la population sauvage de cette espèce, co-encadrée et co-financée par la TDV, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage et le CNRS-CEFE à Montpellier, des enregistreurs GPS sont déployés depuis quelques semaines sur les canards colverts en Camargue, en collaboration avec le IPHC-DEPE de Strasbourg et l’Université de Kristianstad en Suède.
Ces appareils pèsent 23 grammes et sont portés par les oiseaux à l’aide d’un harnais. Ils enregistrent la position de l’individu à horaires prédéfinis pendant plusieurs mois. La moitié des appareils est posée sur des oiseaux sauvages, l’autre sur des colverts d’élevage initialement lâchés aux Marais du Vigueirat durant l’été 2010. La pose a lieu lorsque ces oiseaux sont capturés (ou recapturés) pendant les opérations de baguage de canards de surface aux Marais du Vigueirat. L’objectif est de déterminer si les oiseaux issus de lâchers utilisent l’espace de la même manière que les oiseaux d’origine sauvage. Ces appareils ne font qu’enregistrer les données et ne peuvent pas les transmettre. Il est donc crucial que nous recapturions les oiseaux pour décharger les données enregistrées, ou que les chasseurs prélevant des oiseaux équipés nous fassent parvenir les appareils. Dans la plupart des cas les batteries des GPS peuvent ensuite être rechargées et les appareils reposés sur un autre canard.
Pour toute information :
Jocelyn Champagnon ou Matthieu Guillemain
ONCFS – La Tour du Valat – Le Sambuc – 13200 Arles
[email protected]
tel : 04 90 97 27 87