Le mercredi 13 juin 2018 à 15h, Fanny Guillaud et Hélène Baudel (Tour du Valat) présenteront en salle Jean-Paul Taris deux séminaires intitulés « Analyse spatio-temporelle des Anatidés et de la Foulque macroule hivernant en Camargue » et « Modélisation du devenir des virus Influenza A (VIA) au sein des zones humides : coupler hydrodynamique et épidémiologie » ; l’accès est libre et sans inscription.
Résumés
Analyse spatio-temporelle des Anatidés et de la Foulque macroule hivernant en Camargue
La Camargue est la plus grande zone humide de France, caractérisée par une grande biodiversité. C’est notamment un lieu important pour les oiseaux qui viennent se reproduire et hiverner. Douze espèces d’Anatidés et la Foulque macroule sont étudiés pendant la période d’hivernage, afin d’observer leur répartition spatio-temporelle. Ces espèces sont comptées depuis 1964 en avion et depuis 1979 au sol sur environ 55 sites.
Pour connaître l’effectif réel d’Anatidés et de Foulques hivernant en Camargue, des modèles statistiques récents sont utilisés. Les modèles hiérarchiques log-normal ont un processus écologique dans lequel l’abondance réelle est estimée et un processus d’observation où sont représentées les données observées lors des dénombrements. Le taux de croissance est calculé, il permet l’estimation de l’abondance et de suivre les tendances des populations. Les abondances estimées concernant les sites de la Tour du Valat et du Marais du Vigueirat seront présentés dans cette présentation.
Modélisation du devenir des virus Influenza A (VIA) au sein des zones humides : coupler hydrodynamique et épidémiologie
Les oiseaux sauvages sont le principal réservoir des virus influenza et peuvent transmettre les VIA aux volailles d’élevage, chez lesquelles certaines souches hautement pathogènes entraînent des pertes économiques considérables. La connaissance de la transmission et de la persistance des virus influenza A (VIA) dans le milieu naturel demeure lacunaire. Afin de mieux comprendre les dynamiques de transmission chez les oiseaux sauvages, nous avons développé un modèle mathématique qui tient compte à la fois de l’épidémiologie des VIA chez ses hôtes et de leur circulation et persistance dans l’eau.
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