Le lundi 17 septembre juin 2018 à 11h, Hajar Guejjoud (Observatoire des zones humides méditerranéennes, Tour du Valat) présentera en salle Jean-Paul Taris un séminaire intitulé « Enjeux socio-économiques sur l’état et tendances des zones humides méditerranéennes : impacts du développement agricole” » ; l’accès est libre et sans inscription.
Résumé
Afin d’améliorer la conservation des zones humides, leur gestion, leur valorisation et leur restauration, en assurant la diffusion de l’information auprès des décideurs, des gestionnaires et du grand public, l’OZHM utilise plusieurs outils, parmi lesquels ceux issus des Système d’Information Géographique (SIG) pour développer ses bases de données géoréférencées.
Ce travail ayant comme objectif l’étude d’impact du développement agricole sur l’état et tendances des zones humides en Méditerranée, s’intègre dans un des axes stratégiques de l’OZHM, qui vise la structuration et la spatialisation, d’une façon homogène et cohérente, l’ensemble des données géoréférencées disponibles sur les zones humides méditerranéennes.
Il s’agit donc de réaliser des analyses préliminaires et des confrontations pertinentes, basées sur une approche spatialisée, entre clusters d’indicateurs socio-économiques qui renseignent sur l’agriculture (essentiellement les cultures) et la démographie rurale dans l’ensemble des pays méditerranéens ; ceci dans le but de déterminer l’impact de ces activités sur l’état de conservation des zones humides méditerranéennes, à travers certains paramètres liés à leur état de santé, tels que la disponibilité en eau de surface par exemple.
Pour ce faire, il sera nécessaire de compléter cette analyse (visant à structurer les données socio-économiques en lien avec l’agriculture) par un premier croisement spatialisé avec des bases de données sur les dynamiques spatiotemporelles des eaux de surface issues de la télédétection. Cette approche offre la possibilité de réaliser un suivi multi-échelle de ces impacts sur les ZH méditerranéennes (local, national, sous-régional et régional), ce qui peut aider à une meilleure prise en compte des enjeux de conservation de ces milieux, lors de la mise en place des politiques publiques et des mécanismes de gestion aux différents niveaux.
L’entrée est libre et sans inscription.
Photo : îlot cultivé en Camargue © L. Chazée / Tour du Valat