Restauration écologique

Objectifs

Le projet vise à :

  • tester des méthodes de restauration et évaluer leur pertinence en fonction du contexte ;
  • mettre en application ces méthodes sur sites ;
  • promouvoir des gestions favorables à la restauration.

Principales thématiques abordées

L’herbivorie comme outil majeur de la restauration et de la gestion

Les herbivores domestiques sont ici utilisés pour leur capacité à favoriser la diversité à différentes échelles spatiales. Les expérimentations s’effectuent sur le domaine, en Camargue et sur d’autres sites en Méditerranée, notamment dans la réserve cynégétique de Donzère-Mondragon (thèse de Cannelle Moinardeau, en collaboration avec l’Institut méditerranéen de biologie et d’écologie – IMBE). Le rôle  »d’ingénieurs des écosystèmes » n’est pas limité aux seuls mammifères, et celui des fourmis est également expérimenté sur des pelouses où il est notamment attendu qu’elles favorisent le développement d’espèces clés à faible dynamique de colonisation (thèse de Tania De Almeida, en collaboration avec l’IMBE) .

Introduction d’espèces

Lors de la réhabilitation de zones humides, la colonisation de nombreux végétaux s’effectue naturellement. La lenteur de cette colonisation peut cependant limiter la venue de la faune cible et/ou rendre le milieu vulnérable aux espèces indésirables. Le transfert de propagules doit alors être envisagé. La réhabilitation du site du Cassaïre (70 ha) en Camargue (hameau de Mas Thibert, commune d’Arles) a été l’occasion de tester la pertinence de diverses techniques d’introduction d’espèces pour recréer, à partir de friches agricoles, une zone humide à valeur conservatoire et cynégétique.

Contrôle des espèces indésirables

Les semis de graines du commerce sont communément utilisés afin de limiter la perméabilité des milieux vulnérables aux espèces indésirables. L’intérêt de privilégier la densité, la diversité ou certains caractères des espèces semées fait l’objet d’un travail de thèse (Manon Hess, en collaboration avec l’IMBE). La possibilité de traiter directement sur le terrain des sols infestés afin de détruire toute possibilité de reproduction des invasives est également testé, dans le cadre du développement d’un procédé industriel (projet PARIS).

Mise en place de conditions hydrauliques et de gestion ad hoc

Cette thématique concerne l’ensemble des sites sur lesquels nous sommes impliqués, en particulier :

  • le site des étangs et marais des salins de Camargue pour lequel le rétablissement d’une continuité hydro-biologique avec la mer et les étangs en amont, ainsi que la mise en place de nouvelles gestions, vise à réhabiliter près de 7000 ha d’écosystèmes littoraux ;
  • la population de la salicaire Lythrum thesioides d’un ensemble de mares situées à proximité de la nouvelle ligne TGV contournant la ville de Nîmes, pour laquelle il s’agit de définir et mettre en place les conditions de sa restauration et de sa conservation (thèse d’Antoine Gazaix, en collaboration avec le CEFE-CNRS).

Équipe

Partenaires

Partenaires scientifiques et techniques

Partenaires financiers

Principales publications

Retrouvez ci-dessous les dernières publications de la Tour du Valat sur la restauration écologique, ou la liste intégrale sur le portail documentaire de la Tour du Valat :