En région PACA, 17% des libellules sont menacées ou quasi menacées d’extinction. Leurs larves étant aquatiques, elles ont besoin, pour se reproduire, d’eaux permanentes ou temporaires, courantes ou stagnantes. Préserver les libellules ne peut donc s’envisager sans préserver la diversité des zones humides. Aujourd’hui, ceci implique de protéger les zones humides qui existent encore et de garantir la bonne qualité de leurs eaux et leur fonctionnement naturel. Il s’agit également de restaurer les zones humides qui ont été dégradées et d’en recréer de nouvelles en compensation de celles qui ont été détruites.
Objectifs
Actions & méthodologie
Chacun des quatre objectifs du Plan régional est décliné en plusieurs actions. Les fiches correspondantes ne visent pas à décrire précisément des projets spécifiques, mais plutôt à guider leur conception et leur mise en œuvre. Un projet pourra être élaboré en s’appuyant sur plusieurs fiches actions, lesquelles sont conçues pour se compléter mutuellement et s’enrichir les unes les autres (voir organigramme ci-dessous).
Ces actions contribuent à améliorer l’état de conservation des libellules. Réciproquement, elles s’appuient sur les espèces menacées comme levier pour restaurer, gérer et préserver les zones humides. Cela nous aide à lutter contre l’érosion de la biodiversité et à garantir les services rendus par ces milieux, tels que la réduction des risques d’inondation.
Cependant, la préservation des zones humides se heurte à d’autres enjeux. Pour atteindre cet objectif, l’engagement de nombreux acteurs est indispensable : les gestionnaires d’espaces naturels et les propriétaires d’espaces artificialisés, les scientifiques qui enrichissent les connaissances, les pouvoirs publics qui soutiennent et harmonisent les politiques, les financeurs qui rendent les actions possibles, la presse qui diffuse les informations et sensibilise, ainsi que les naturalistes qui, grâce aux sciences participatives, assurent une veille sur la biodiversité. Pour réussir, la préservation des zones humides doit devenir un objectif partagé par tous.
Résultats
Plusieurs indicateurs, reflétant les quatre thèmes d’action, permettront de mesurer l’atteinte de cet objectif. Par exemple:
- la mise à jour de la Liste rouge régionale, qui repose sur l’acquisition de nouvelles données odonatologiques robustes ;
- le nombre de publications scientifiques et de vulgarisation, ainsi que d’articles dans la presse sur les libellules ;
- la création d’un catalogue des zones humides et de leur état de conservation ;
- le nombre de projets de restauration mis en œuvre en faveur des libellules et le nombre de retours d’expérience sur ces projets ;
- le nombre de sites intégrant les libellules dans leur plan de gestion ;
- la réalisation d’une formation en ligne sur l’identification et la conservation des libellules ;
- le nombre d’événements organisés sur la conservation des libellules et la restauration des zones humides.
L’ensemble de ces indicateurs est disponible dans les fiches actions de la déclinaison régionale.
Équipe
· Responsable du projet : Philippe Lambret
· Membres impliqués : Arnaud Béchet, Damien Cohez, Hugo Fontès, Élie Gaget, Samuel Hilaire, Marc Thibault et Elodie Stamm
· Équipes impliquées : Conservation des espèces, Gestion et restauration des écosystèmes naturels et agricoles
· Date du projet : 2023 – 2032
Partenaire technique principal
Autres partenaires techniques