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Appui à la société civile et gestion durable des zones humides en Méditerranée : signature d’une nouvelle convention de financement

Communiqué de presse

 

Mardi 19 novembre 2019, une nouvelle convention de financement pour le projet d’appui à la société civile et de gestion durable des zones humides en Méditerranée porté par la Tour du Valat a été signée avec le Fonds Français pour l’Environnement Mondial.

Les zones humides de Méditerranée recèlent des écosystèmes d’une grande richesse, qui tendent à disparaître du fait des fortes pressions qu’ils subissent: démographiques, économiques et agricoles. Les zones humides peuvent pourtant fournir des ressources aux populations locales et leur permettre de se développer durablement. Elles peuvent être préservées avec l’implication de la société civile des pays partenaires (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Turquie, Liban, Jordanie, Albanie et Monténégro).

Porté par la Tour du Valat, ce projet vise à améliorer la prise en compte des zones humides dans les décisions de développement et d’aménagement territorial dans le Sud et l’Est de la Méditerranée (en savoir plus [1]). Cela suppose de renforcer les capacités de la société civile à accomplir des actions de gestion des zones humides et à influencer les secteurs du développement qui impactent ces zones, en visant notamment les facteurs responsables de la dégradation de ces milieux.

Lancé sous l’égide de l’Agence Française de Développement [2] en octobre 2018 à Tunis (en savoir plus [3]), le projet a déjà donné lieu à plusieurs formations techniques menées par la Tour du Valat en Turquie, en Jordanie, en Albanie et en France.

Visite de terrain dans la réserve naturelle de la zone humide d’Azraq en Jordanie en avril 2019 © Hazem al Hreisha / RSCN

Une nouvelle convention sera signée avec le FFEM le 19 novembre, pour une durée de trois ans, mobilisant un montant de 662 500 € au bénéfice de 12 organisations de la société civile de neuf pays du Sud et de l’Est du bassin méditerranéen. Elle permettra d’enrichir le projet d’activités de formations et de renforcement des capacités de gestion des ressources.

Celles-ci ont été détaillées à l’occasion de la cérémonie de lancement mardi 19 novembre 2019 à 14h à la Tour du Valat, en présence de représentants du FFEM et des organisations partenaires.

Contacts : Laura Dami (e-mail [4] / 04 90 97 29 84), chef de projet Réseau Oiseau d’Eau Méditerranée (ROEM), et Christian Perennou (e-mail [5] / 04 90 97 29 82), chef de projet de l’Observatoire des zones humides Méditerranéennes (OZHM).

 

La Fondation Tour du Valat

La Tour du Valat, institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes, créée il y a plus de 60 ans par Luc Hoffmann, a depuis développé son activité avec un souci constant : mieux comprendre les zones humides pour mieux les gérer. Convaincue que ces milieux menacés ne pourront être préservés que si activités humaines et protection du patrimoine naturel vont de pair, la Tour du Valat développe depuis de nombreuses années des programmes de recherche et de gestion intégrée qui favorisent les échanges entre usagers et scientifiques, mobilise une communauté d’acteurs et promeut les bénéfices des zones humides auprès des décideurs.

Le Fonds Français pour l’Environnement Mondial

Le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM [6]) soutient des projets innovants en faveur de l’environnement dans les pays en développement. Créé en 1994 par le gouvernement français à la suite du premier Sommet de la Terre, il a déjà permis de soutenir 333 projets dans plus de 120 pays, dont les deux tiers en Afrique.

Le FFEM travaille en partenariat avec des acteurs publics, privés ou de la société civile, du Sud comme du Nord, et avec d’autres bailleurs et organisations internationales. Les projets qu’il finance génèrent localement des bénéfices environnementaux, sociaux et économiques. Ils contribuent à préserver la biodiversité, le climat, les eaux internationales, les terres et la couche d’ozone et luttent contre les pollutions chimiques. La particularité du FFEM : miser sur des projets pilotes pour en tirer les enseignements et diffuser leurs innovations à plus grande échelle.