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La Tour du Valat recrute un.e chargé.e de recherche junior Gestion-Restauration des écosystèmes de zones humides

La Tour du Valat est un institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes basé en Camargue, sous le statut d’une fondation privée reconnue d’utilité publique. Fondée en 1954 par le Dr Luc Hoffmann, elle est à la pointe dans les domaines de la recherche multidisciplinaire, l’établissement de ponts entre science, gestion et politiques publiques et l’élaboration de plans de gestion. Elle s’est dotée d’une mission ambitieuse : « Les zones humides méditerranéennes sont préservées, restaurées et valorisées par une communauté d’acteurs mobilisés au service de la biodiversité et des sociétés humaines ».

La Tour du Valat a développé une expertise scientifique reconnue internationalement ; elle apporte des réponses pratiques aux problèmes de conservation et de gestion durable des ressources naturelles.

La Tour du Valat emploie environ 80 personnes dont une quinzaine de chercheurs et autant de chefs de projets. Elle accueille également sur son site plusieurs autres structures, ainsi que de nombreux doctorants, post-doctorants, stagiaires et/ou volontaires en saison estivale.

Contexte

Dans le cadre du développement de son activité, la Tour du Valat ouvre un poste de chargé de recherche gestion-restauration dans le domaine de la conservation et de la gestion durable des zones humides méditerranéennes. Placé au sein de l’équipe Programme de la Tour du Valat, le.a chargé.e de recherche joue un rôle clé dans l’appui aux activités de recherche et de conservation de l’institut, que ce soit sur le terrain – en Camargue et dans le reste du bassin méditerranéen – ou en laboratoire.

Le Programme est constitué de cinq thèmes: Conservation des espèces, Écologie de la santé, Gestion et restauration des écosystèmes naturels et agricoles, Dynamiques des zones humides et gestion de l’eau, Interfaces sciences-société. Le.a chargé.e de recherche recruté.e intègrera le thème Gestion et restauration des écosystèmes naturels et agricoles, mais interviendra en appui aux quatre équipes en fonction des besoins.

Missions

L’activité s’inscrit dans la programmation pluriannuelle de l’institut.
Le.a chargé.e de recherche peut participer à plusieurs projets en fonction de son ou ses domaine(s) de spécialisation.
Il.elle participe, voire assume seul.e, la réponse à des appels à projets dans son champ de compétence.
Son activité de recherche se traduit par des publications, des participations à des activités d’enseignement, de formation, de communication scientifique et de collaboration avec des institutions extérieures.

Selon les projets dans lesquels il.elle est engagé.e, il.elle peut être :
• En responsabilité de coordination ;
• Ou en position de contributeur.rice, sous la coordination d’un autre chargé de recherche.

Il.elle assure une veille scientifique dans son domaine de compétence.
Un.e chargé.e de recherche amène des projets spécifiques, incluant montage du dossier scientifique et administratif, gestion des relations avec les partenaires extérieurs, suivi et supervision de la mise en oeuvre et des productions. Il.elle peut aussi conduire des projets de restauration de zones humides en en Camargue et dans le méditerranée.

Responsabilités

Le.a chargé.e de recherche assume la responsabilité de sa contribution scientifique aux différents programmes dans lesquels il.elle est engagé.e.
Il.elle assume la responsabilité collective ou individuelle des publications qu’il.elle signe.

Le.a chargé.e de recherche est amené.e, selon son expérience, à encadrer des stagiaires et des jeunes chercheurs, coordonner et superviser le travail d’ingénieurs et de techniciens : programmation de leurs activités, gestion des temps spécifiquement affectés à la recherche dont ils.elles ont la charge. Dans certains cas, le.a chargé.e de recherche a la responsabilité de l’encadrement direct du.de la technicien.ne, des chefs de projets et d’ingénieurs : entretien annuel, gestion des temps de congés…

Sa responsabilité sur le plan budgétaire est variable selon son degré d’implication dans les projets et les programmes, et inclut : l’élaboration du budget en amont et une participation à la recherche de financements ainsi qu’une responsabilité sur l’exécution d’un budget prescrit (avec capacité d’engagement de dépenses jusqu’à un montant limité).

Autonomie

Le.a chargé.e de recherche a une large autonomie dans la conduite de sa mission.
Il.elle est chargé.e du développement de ses propres projets, ainsi que de ceux qui peuvent être confiés par sa responsable directe, le Directeur du Programme et/ou la Direction Générale.

Technicité

L’emploi nécessite de faire preuve d’une capacité à travailler dans le cadre de programmes pluridisciplinaires, en bureau ainsi que sur le terrain.

Profil et compétences recherchées

Indispensables :
• Thèse de doctorat dans le domaine de l’écologie végétale, de la conservation de la nature, de la gestion de la ressource en eau, ou des sols.
• Postdoc dans le domaine de l’écologie.
• Connaissances naturalistes et expériences de terrain.
• Capacité à travailler en équipe sur le terrain, à se former et à former du personnel qualifié à des manipulations spécifiques.
• Autonomie, sens de l’innovation et patience pour s’adapter à des situations diverses.
• Rigueur et comportement éthique irréprochable.
• Liens forts avec le monde scientifique/académique.
• Sens du relationnel.
• Pratique courante de l’anglais et du français (lu, écrit, parlé).
• Expérience réussie dans la publication d’articles scientifiques.
• Permis B.
Constitueraient des atouts :
• Spécialiste de l’écologie des communautés végétales avec de l’expérience dans les domaines suivants : restauration, pâturage, milieux aquatiques.
• Bonne maitrise des logiciels de gestion et d’analyse des données (tableurs, bases de données, SIG, statistiques).
• Connaissance et/ou expérience en méditerranée.

Encadrement

Le.a chargé.e de recherche est placé.e sous la supervision de la coordinatrice du thème Gestion et restauration des écosystèmes naturels et agricoles.

Type de contrat
Le poste est à pourvoir en contrat à durée indéterminée, avec une période d’essai de trois mois.

Rémunération
Groupe H ou H+ selon la convention collective ECLAT, soit 2800 € à 3200 € brut mensuel, selon expérience professionnelle.

Date de prise de poste
Le poste est à pourvoir dès que possible.

Lieu de travail
Tour du Valat, Le Sambuc, 13200 Arles avec la possibilité de télétravailler 2 jours/semaine.

Comment postuler

Envoi des candidatures à Johanna Perret : [email protected] [1] (Référence à indiquer : « TdV-2022- EcosystèmesZH ») avant le 15 avril 2022, comportant :
• Une lettre de motivation
• Un curriculum vitae
• Deux contacts de référents
• Une proposition de programme de recherche (3-4 pages maximum)

Les candidat.e.s présélectionné.e.s seront convoqué.e.s pour un entretien en visio-conférence ou en présentiel en fonction des contraintes sanitaires et géographiques.

Pour toute question sur le processus de soumission de candidatures, merci de vous adresser à Johanna Perret [1].