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Antibiorésistances dans la faune sauvage

Antibiorésistances dans la faune sauvage

Objectifs du projet

Le projet vise à comprendre le rôle joué par les espèces sauvages dans la dynamique des bactéries antibiorésistantes. Trois questions principales sont abordées :

Un mulot sylvestre capturé en Camargue © S.Baudouin

Méthodologies appliquées

Notre travail repose sur la synthèse bibliographique et les prélèvements de bactéries effectués sur les rongeurs et les goélands en Camargue. Pour effectuer les prélèvements, nous capturons les individus et collectons des échantillons fécaux à partir desquels nous cultivons les bactéries sur des milieux contenant ou non des antibiotiques. Les bactéries sont ensuite identifiées et un antibiogramme est réalisé, pour savoir plus précisément à quels antibiotiques elles sont résistantes. Puis l’analyse génétique des souches est menée pour déterminer :

Résultats

La connaissance des antibiorésistances présentes au sein de la faune sauvage est encore limitée. Les données bibliographiques montrent qu’il existe un gradient de fréquence et de diversité des bactéries antibiorésistantes des zones les plus impactées par les activités humaines, qui sont les plus touchées, aux zones les plus préservées. Les espèces qui portent le plus fréquemment ces bactéries sont les prédateurs et les espèces anthropophiles.

Nous avons observé des bactéries résistantes aux dernières générations d’antibiotiques (carbapénèmes) chez les goélands leucophées (Larus michahellis), proches des activités humaines, mais pas chez les goélands railleurs (Chroicocephalus genei), qui se nourrissent au large. Nous continuons actuellement nos recherches sur le groupe des rongeurs pour comprendre la répartition spatiale des antibiorésistances en Camargue.

Équipe

Partenaires

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